n Une commission locale dite de concertation et de négociation s’est tenue lundi dernier à l’Agence Atlantique Vendée n Cette réunion visait à présenter les conséquences des restructurations annoncées au Back Office et les évolutions de la plateforme proactive Cap Océan n La direction de l’AGAV était représentée par Jean Jacques Delas, DRH, Jean Louis Bardou, Adjoint RH, Ernest Rallo, responsable de département haut de marché (y compris Cap Océan) et André Gabart responsable Back Office (ADV, SCF, Service conso…) n Bernard Camus, non excusé, jouait les VRP de la galette n Tous les syndicats étaient présents n
Issus du secteur commercial de Loire-atlantique et de Vendée, du back office et pour quelques uns des anciennes fonctions support des ex-AGP, nous sommes désormais réunis au sein de l’AGPAV. Nos collègues du technique des ex-AGPNO et AGPV ont eux rejoint les rangs nombreux (1074 personnes) d’une USCPL couvrant rien moins que les 5 départements de la région administrative et tous les marchés ! Au 1er janvier, notre agence emploie 637 personnes. L’ambition annoncée par nos responsables est de terminer l’année à 613, tout en faisant plus 25 au proactif. Cette première info de la réunion donne le ton. Très concrètement, les responsables de l’AGAV ont décidé de réaliser moins 49 personnes (24 emplois nets en moins et 25 emplois en plus au proactif) sur les seuls départements supports et back office. Tandis que les effectifs de vente du haut de marché, des SCT et RD sont annoncés en stabilité. Soit la bagatelle de 49 personnes en moins sur 205.
Et cela nous est présenté comme un arbitrage favorable de la DED. Toutes « petites » premières illustrations : il paraît qu’il y a trop de SAME. Donc on en supprimera un. Belle cohérence au regard du nombre de changements de métier en cours ou à venir au sein de l’agence. Et encore, des collègues des opérations commerciales « dégagent de leur poste » sans autre forme de procès avec redéploiement exclusivement interne à l’agence RD ou proactif ou proactif. Le feuilleton douloureusement entamé par le 1014 de Chanteclerc continue. En prime, après Ancenis, le site de Challans hors accueil ferme et nos collègues doivent changer de résidence et pour certains changer de métier. 2003 s’annonce décidément bien sombre… si nous les laissons faire !
1014
Cela fait désormais depuis juin dernier que Sud demande à chaque réunion le rétablissement sans délai de la 1/2h « d’auto-formation » (qui se traduisait par 2 fois 1H par semaine par agent planifiées en retrait du flux téléphonique). Mme Baillet avait précisé que l’arrêt n’était qu’une mesure transitoire liée au regroupement avec la Vendée et s’était engagée sur son rétablissement en septembre. Depuis, les collègues le demandent, Sud aussi, de nouveau dans cette réunion du 21 janvier…
Cap Océan : «recrutements tous azimuts»
Ernest Rallo nous a confirmé que Cap Océan passera de 40 télévendeurs actuellement à 65. Priorité régionale, cette orientation ne souffre aucune discussion, ni localement ni nationalement. A contrario, la demande de Sud d’engagement à faire « plus un » sur le 1016 ne sera même pas entendue : après moult tergiversations autour des chiffres, le « plus un » est devenu une anticipation de départ. Sans commentaire. La direction a également fait état d’un équivalent de 10 à 15 personnes d’Angers qui devront travailler en proactif pour le secteur de l’AGAV pour cause « d’équilibre d’effectifs et de budget entre les agences des Pays de Loire »Une vague de «recrutements supplémentaires» est donc annoncée à Cap Océan. Pourtant certains de nos collègues du proactif s’interrogent sur le réel avenir de la plate-forme. Les clients reviennent désormais de plus en plus souvent. Le nombre de clients déjà contactés augmente sensiblement. Il n’y a plus de cible professionnelle actuellement. Ernest Rallo a balayé nos inquiétudes d’un revers convaincu mais néanmoins légèrement condescendant. Il nous a dit constaté que quand on est à la base de l’activité, on a du mal à comprendre les orientations et décisions de la direction mais il s’est voulu rassurant. Bref, vendez en paix. La direction pense pour vous. La multiplication des produits et des gammes, l’élargissement probable du champ d’intervention de Cap Océan aux mobiles et à l’internet et la nécessité de contacter nos clients souvent assurent l’avenir du proactif. C’est promis. Que nous puissions demain être mal perçus en appelant nos clients trop souvent ne perturbent visiblement pas la direction. Concernant la localisation des futures équipes, le 3ème étage de Chanteclerc est complet. Le 1er étage donne pour l’instant des conditions de travail très dégradées au regard du bruit. Nous avons demandé une intervention rapide pour y remédier. Les réflexions s’orientent donc vers la recherche d’un autre lieu soit 2ème étage de Chanteclerc, après le départ du Centre d’enregistrement, ou l’ex-salle du 1015 à la Gaudinière déjà équipée sur le plan phonique. Cette salle permettrait l’accueil des nouveaux et le déplacement des personnes du 1er étage de Chanteclerc avant travaux (et sous réserve des décisions de l’USC pour la conduite d’activité). Une réflexion est également en cours pour l’implantation d’une partie du proactif en Sud Loire. Probablement sur Vertou, même si les infos, si on peut dire, sont plutôt floues : Sud Loire peut être, Vertou peut être, en mélangeant proactif et 1014 peut être, en amenant le 1014 de Rezé à Vertou peut être ! Les collègues de Vertou et du 1014 de Rezé récemment informés de tous ces « peut être » ont apprécié. Le plan de formation des télévendeurs nous est présenté : les 5 jours de formation initiale supposés balayer les produits et services ainsi que l’applicatif sont trop courts surtout pour les personnes issues de services non commerciaux. La direction a déclaré partager nos préoccupations mais sans prendre le moindre engagement précis. Idem pour « l’attention particulière » qu’elle avait précédemment annoncée pour les personnels mutés d’office au proactif : pas la plus petite virgule d’engagement…. Nous avons également fait part du souci de nos collègues sur l’éventualité d’un changement d’horaires. M. Rallo a été assez clair : peut être le samedi après-midi si vraiment l’utilité en est démontrée mais, à ce jour, et au regard des habitudes des clients, il s’est déclaré très dubitatif. C’est donc a priori peu probable à l’étape actuelle, même s’il nous faut rester prudent … et vigilant. Par contre, M. Rallo a été très clair sur d’éventuels autres changements d’horaires : il n’y en aura pas.Aucune réponse ne nous a été donné par le DRH sur le respect de l’engagement pris par les responsables de l’Agence à l’égard des collègues qui avaient intégré le proactif les premiers. Engagement qui leur garantissait de pouvoir partir au bout de 18 ou 24 mois. Les 24 mois sont révolus ce mois-ci et c’est toujours le même silence radio.
Back Office : le grand chambardement
Nous ne sommes pas revenus sur notre opposition de fond à ces chambardements de grande ampleur que les responsables de France Télécom ont d’ailleurs toutes les peines du monde à justifier. Les réunions de fin d’année tant à la DR que dans les agences avaient été extrêmement houleuses. Nous faisons le constat que les projets n’ont pas bougé d’un iota. Le département Back Office va donc devoir absorber à lui seul 60 changements de métier avec un objectif de gain de productivité de l’ordre du quart des effectifs , un SAME en moins, des déménagements et puis quelques changements de périmètre en cours de réflexion…bah voyons !M. Gabart est résolu : le calendrier n’a pas bougé malgré les discussions de décembre. Tout va bien sous le soleil du Back Office ? Le plan de formation de l’ADV Pro dure 4 mois, c’est bien le minimum. Les premiers collègues redéployés rejoignent le service le 10 février. L’objectif de reprise d’activités ADVPro de Nantes par la Roche est fixé en juin : 10 février plus 4 mois = 10 juin : tout roule ! Nos collègues de l’ADVPro de Nantes nous avaient demandé de transmettre à la direction leur inquiétude pour leurs collègues de Vendée. Pas le moindre commentaire de la direction. Au SCF et service conso, les arrivées et départs vont continuer de se croiser jusqu’en septembre. Mais comme tous ces changements sont insuffisants, un autre chantier est déjà dans le tuyau : la reprise du flux recouvrement du 1014 et du 1016 au SCF est annoncée pour le second semestre. Comme d’hab, la discussion n’est pas possible. La réflexion ne porte pas sur faire ou ne pas faire mais, au mieux et éventuellement, sur le comment faire. D’ailleurs, nos arguments sur les reroutages futurs, sur le distingo difficile pour le client entre facture et recouvrement ont été balayés par André Gabart : les clients en mesure conservatoire seront « marqués »par le système (sic ) et reconnus par le couplage téléphonie/informatique. Ce que M. Gabart n’a pas dit, c’est que désormais, la mesure conservatoire que France Telecom utilise de manière très massive c’est la suspension qui, par définition, ne permet plus d’appeler…… Un si petit exemple de la qualité du dialogue social à France Telecom…. Ne parlons pas de la façon dont les clients sont traités : hors de la machine à cash, point de salut. Il y a les topaze, les gold, les silver, les bronze puis bientôt les « à recouvrer »….. Entre le service public et France Telecom, le fossé grandit à la hauteur du compte en banque de chacun de nos clients.
PVV 2003
Comme chaque année, la direction change unilatéralement les règles, elle précise pourtant qu’un cadre local devra être présenté dans les instances habituelles…En attendant, cette réunion est désormais prévue, le 4 février, on nous informe que la direction attendra le 1er mars…Sur le terrain, on mensualise au 1er janvier, on applique le coefficient « multiplicateur » de 0,5 à 1,2 dès maintenant au proactif, on « teste »en haut de marché …En toute transparence, comme à l’accoutumée !!
Lundi 20 JANVIER 2003