Groupe France Télécom

 

mardi 26 novembre

toutes et tous en grève !

 

n Les fédérations syndicales SUD, CGT, CFDT, FO et CFTC, appellent l'ensemble du personnel à la grève mardi 26 novembre prochain à la Poste et à France Télécom n Dans de nombreuses villes des manifestations unitaires sont d'ores et déjà prévues n A Nantes, un rassemblement des salariés de France Télécom aura lieu à 14h30 devant la DR, rue du Château de l’Eraudière n Le syndicat SUD appelle à participer d’abord à la manifestation interprofessionnelle à 10h30 Place Royale pour défendre les services et les retraites n

 

Une mobilisation massive est nécessaire !

 

Les mesures que la direction nous prépare en douce nous font craindre le pire : des restructurations drastiques, 250 suppressions d’emplois annoncées pour la seule DR Nantes, un train d'économies monstrueuses, des suppressions d'emplois dans les filiales et la maison mère, un risque de démantèlement du groupe avec la vente de certaines filiales, une privatisation totale de l'entreprise et donc, une remise en cause du statut de fonctionnaire....

 

Quelles que soient les solutions "techniques" retenues, la logique générale sera conforme aux exigences des banques et des marchés financiers si les salariés n'imposent pas les leurs. N'attendons pas leurs annonces au Conseil d'Administration. Mobilisons nous massivement dès le 26 novembre !

 

La grève massive et unitaire, c'est efficace !

 

Rappelons nous qu'en octobre 1993, une grève unitaire très massive avait eu lieu contre le premier projet de privatisation de l'entreprise. La puissance de ce mouvement avait fait reculer la direction et le gouvernement à l'époque. Rappelons-nous que nous avons réussi à garder le statut de fonctionnaire qui protège l'emploi de tous jusqu'à présent, grâce au rapport de force que nous avions construit à l'époque ; même si, hélas, l'ouverture du capital était quand même mise en oeuvre en 1997 contre l'opinion du personnel et produisait les effets désastreux observés aujourd'hui.

 

Tous et toutes concerné-e-s

 

L'appel à la grève concerne la maison mère et les filiales. Nous sommes tous et toutes concernées par les plans qu'ils nous préparent. Toutes les catégories de personnel sont également menacées : les salariés de droit privé qui seraient les premiers licenciés en cas de plan social, les fonctionnaires dont le statut serait inévitablement remis en cause d'une manière ou d'une autre si l'entreprise était entièrement privatisée, et ce, qu'ils soient employés ou cadres !!! C'est la solidarité et l'unité de l'ensemble du personnel, quel que soit son statut et son niveau, qui permettra d'éviter ce qu'ils veulent nous imposer !!!

Affirmer haut et fort nos exigences

 

Nos revendications sont simples et claires :

 

-          pas de suppression d'emploi, pas un seul licenciement dans le groupe

-          maintien de l'unité des activité du groupe, pas de cession de filiale

-          pas touche au statut de fonctionnaire !

-          l'Etat doit rester majoritaire !

-          défense et extension du service public des télécommunications.

 

Le personnel ne doit pas faire les frais de la situation financière : il n'est nullement responsable de la quasi-faillite de l'entreprise et des choix stratégiques catastrophiques de la direction ! Les mesures d'économies prises telles que les ruptures de contrat de sous-traitance, d'intérim, de CDD sont déjà scandaleuses !

 

Une fois de plus c'est l'emploi précaire qui sert de variable d'ajustement aux erreurs de nos dirigeants ! Et ça continue : Turbo 4 partout ! Les agents déjà destructurés, restructurés, déplacés, stressés, sont maintenant culpabilisés et infantilisés. Ce serait à eux de se démultiplier pour sauver l'entreprise ? ! Ça suffit ! Il est temps de changer d'orientation dans l'intérêt du service public, des usagers comme du personnel. Il est temps de dégager France Télécom de la pression des marchés financiers, de renationaliser

l'entreprise.

 

Pour la défense des services publics,

contre toutes les privatisations !

Le 26 novembre, tous ensemble !

 

A La Poste, la SNCF, EDF-GDF ou Air France, partout la déréglementation européenne entraîne l'ouverture à la concurrence puis la privatisation des entreprises de services publics de réseaux. Dans les pays où ces privatisations sont achevées, on connaît le résultat pour les services publics et la sécurité des usagers : il n'y a qu'à regarder ce qui se passe en Grande Bretagne concernant les chemins de fer ou l'électricité ! Le gouvernement de Tony Blair a même dû renationaliser les infrastructures ferroviaires pour garantir la circulation des trains. L'entreprise privée britannique qui possède les centrales nucléaires est en faillite ! Malgré ce bilan , les tenants de la privatisation des services publics persistent dans la déréglementation généralisée : même les secteurs de la santé et de l'éducation nationale sont désormais menacés !!!

 

Il est temps de marquer un coup d'arrêt à ces processus, en France comme en Europe. Tous ensemble nous sommes plus forts pour gagner à France Télécom comme dans les autres secteurs !

 

Après la manifestation du 3 octobre qui a rassemblé 80 000 agents d'EDF contre l'ouverture du capital, la grève de l'éducation nationale du 17 octobre, la journée du 26 novembre doit être un moment fort de convergence pour la défense des services publics, de l'emploi, des statuts des personnels.

 

Mardi prochain,  toutes et tous en grève

 

-          à 10h30, Place Royale, manifestation interprofessionelle pour défendre les services publics et les retraites

 

-          à 14h30, Rassemblement France Télécom devant la Direction régionale

 

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