AGPNO
14 septembre 2001
SCT : renforcement du
pro-actif et du 1016,
Mme Baillet nous a présenté les évolutions
des flux qui se traduiraient par une baisse de 18 à 22% en moyenne.
Qu’il est facile de faire parler les chiffres dans le sens que l’on
souhaite et quel paradoxe de voir ainsi un chef de service défendre
ardemment la casse de son propre service. Proprement schizophrénique !
Notre première contestation porte bien sûr sur l’analyse des flux. FT annonce sa baisse de flux en comparant, en moyenne, les 5 premiers mois de 2001 avec les 3 suivants, c’est à dire en intégrant le deux mois d’été. Or, après moult demandes, nous avons obtenu les flux comparés de juin, juillet et août 2000 avec ceux de la même période de 2001. Les écarts, dans ce cadre, se réduisent à une moyenne de 10%. Très loin donc des 18 à 22% annoncés par Me Baillet
Sud a longuement contesté cette analyse des chiffres parce que les conséquences sont déterminantes par rapport aux effectifs. Mme Baillet est restée sur sa logique, développant également l’idée qu’il n’y avait pas nécessité d’avoir une qualité de service aussi haute.
Conclusion de
Mme Baillet :
Très
concrètement, de 90,3 équivalents temps plein (ETP) en début d’année on
est passé à 84,3 au 0109.
Et l’hémorragie est programmée
pour durer. 7 départs sont d’ores et déjà programmés pour le 0110
soit 6,4 ETP, plus deux autres à faire vers le 1016, plus encore trois
vers DAC (Administration Commerciale). Soit
la bagatelle de 18 emplois en moins en une seule année, première
illustration de la coupe sombre dans les AGP.
Une autre petite
touche sur la Vendée,
avec l’annonce de la mise en place d’un chantier de « réflexion »
(encore un !) pour une entraide voir une mutualisation totale. Mais, « en
prenant en compte les impacts sociaux ». Ouf !
Le coup d’arrêt, c’est nous qui allons devoir le mettre puisque la direction de l’AGP ne veut pas entendre la demande qu’ont formulées les organisations syndicales : suspendre les suppressions de postes avant un recul plus important par rapport au SVI
Au Réseau de
Distribution, c’est par le haut de la pyramide que « l’écrèmage »
a commencé : un
chef de département en moins, « trop de pertes d’énergie »
nous dit-on. Mme Pagnier prend donc la direction de l’ensemble du RD. Du
coup, moins un superviseur, moins une assistante etc… Mais, soyons rassurés,
un adjoint(e) va être recruté (IV.1) pour « booster les ventes et
suivre de près l’appro ». Faire un seul département avec deux,
c’est pas ce qu’il y a de plus simple, assure-t-on dans les sphères
« cogitantes ». Pas moins de 12 chantiers de réflexion - bonjour
la réunionnite - pour mettre tout à plat, du suivi des résultats en passant
par les multisites, l’approvisionnement, …. L’état des lieux est annoncé
pour la fin du mois. Mais on nous a bien précisé qu’il s’agissait
seulement d’une réflexion pour ce qui existe actuellement et en aucun cas
de réflexions plus globales sur l’avenir du RD en Loire Atlantique.
Concernant le
comptoir du Web,
son maintien est annoncé avec évolution de son rôle : libre-surf,
vente d’internet et de mobiles. Mais avec le corollaire désormais habituel :
changement d’horaires, augmentation des contraintes pour les vendeurs.
Les autres aspects d’internet (formation client, prestations à
domicile ..) sont renvoyés, à partir du 15 octobre, sur une nouvelle future
équipe de DIC(Intervention Clients) spécialisée sur le produit internet.
Sur
Bretagne, le budget de
réaménagement serait « dissuasif ». Conséquence : les projets sont revus à la baisse même
si le souhait de regroupement du SAV est maintenu. Aucune date. En attendant,
le SAV de Rezé est maintenu.
Concernant les deux derniers points de paiement de l’agence, Berlioz et
Laennec :
aucune réponse précise. La direction étudie, jauge, pèse et
regarde ce qui se fait ailleurs. Tout un programme qui, une fois de plus,
permet de ne pas répondre à
nos demandes … et aux attentes de bon nombre d’usagers.
PVV (Part Variable Vendeur
)
Un
petit coup aussi sur la nouvelle PVV, avec Mme Defemme, directrice des Ventes,
qui nous a tout expliqué sur les grilles de positionnement des vendeurs. En
résumé, c’est pas parce qu’on fait ce boulot depuis 20 ans, qu’on
n’est pas apprenti. Il est temps que France telecom provoque le « déclic
qui permet à chacun d’aller plus loin dans son métier » ou… « d’en changer » (sic !)
Chacun
sera reçu par son N+1 pour le positionnement. Il paraît qu’on peut être
gagnant à être classé apprenti parce qu’au moins les objectifs, on peut
les atteindre mais, car il y a un mais, il ne faudrait pas y rester trop
longtemps. Mise en place annoncée pour le 1er octobre.
Hormis
la création de la nouvelle équipe Internet, probablement localisée à
Vertou, aucune autre information sur les organisations
futures des équipes. On nous a seulement annoncé l’arrivée, en
cours d’étude, de la partie technique de la publiphonie (31 agents
Loire-Atlantique Vendée) et la reprise de la GTC
Publiphonie par… la GTC de l’agence…sans emploi. C’est
vraiment du n’importe quoi quand on connaît ce qu’ont vécu ces derniers
mois nos collègues de la GTC de l’agence !
Reprise
des tâches de gestion commerciale du 1014, et déjà de très grosses
interrogations sur le dimensionnement des équipes de DAC. Première
illustration : le transfert de la facturation
pro sur le SCF de St Nazaire, sans création du moindre emploi car
d’autres tâches auraient diminué
(chèques, lettrage,…) permettant de
récupérer 1,8 équivalent temps plein (ETP) au SCF.
Nous
sommes tous concernés. La vague de réunions, séminaires et autres réflexions
en cours dans les sphères dirigeantes n’a, fondamentalement, qu’un seul
objectif : augmenter la productivité et réduire les effectifs. Les
premiers résultats sur le 1014 (moins 18 emplois) et sur les transferts
d’activités illustrent bien cette volonté. Il est temps, urgent même,
pour l’ensemble du personnel de l’AGPNO et l’ensemble des
organisations syndicales de préparer
une riposte collective aux velléités de la direction de l’agence :
toujours nous faire faire plus avec toujours moins d’effectifs.